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Et si réduire les risques de fracture devenait plus simple ?

Et si réduire les risques de fracture devenait plus simple ? Et si réduire les risques de fracture devenait plus simple ?

Un essai sur 10 ans explore une stratégie préventive innovante : administrer du zolédronate à faible fréquence dès la ménopause, même sans ostéoporose avérée. Une approche populationnelle, pragmatique… et prometteuse. Une stratégie à suivre ?

Un essai néo-zélandais de 10 ans publié dans le New England Journal of Medicine ouvre la voie à une approche préventive novatrice : administrer deux perfusions de 5 mg de zolédronate espacées de 5 ans à des femmes ménopausées précoces (50–60 ans) dont la DMO est normale ou en faveur d’une ostéopénie.

Résultat : une réduction significative du risque de fractures vertébrales morphométriques (RR 0,56 vs placebo), mais aussi des fractures de fragilité et ostéoporotiques majeures. L’étude suggère que cette stratégie peu contraignante pourrait prévenir une part importante des fractures liées à la fragilité osseuse, même chez des patientes sans ostéoporose avérée.

Ce protocole, avec des doses espacées, offre un rapport bénéfice/risque potentiellement optimisé et soulève des perspectives intéressantes en santé publique — mais il nécessitera confirmation avant d’intégrer des recommandations à large échelle.

👉 Lire l’étude complète (NEJM) : https://www.nejm.org/do/10.1056/NEJMdo007832/full/