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De la prostate au dépistage général

De la prostate au dépistage général De la prostate au dépistage général

Movember... Dépistage du cancer de la prostate: faux tabou ou vraie diminution des actes médicaux inutiles? De manière plus générale... Les bonnes résolutions pour un dépistage de raison en 2023.

Le cancer de la prostate a une certaine mortalité : avec dépistage 2:1000 sans dépistage 3:1000… Ce mort de sauvé sur 1000 dépisté doit être contrebalancé par les risques du dépistage (complication, faux positif, surdiagnostic, anxiété etc).  Les résultats des essais cliniques sont contradictoires sur les bénéfices du dépistage par PSA. Les hommes devraient comprendre les risques de sur-diagnostic et de traitement superflus, ainsi que les conséquences des interventions en cas de dépistage positif. Le dépistage ne devrait pas être fait au-delà de l’âge de 75 ans.

Il n y a donc pas de recommandation pour ou contre mais il est important de proposer une vraie démarche de décision partagée à son patient, comme proposé dans la brochure d'UNISANTÉ.

Autres sources disponibles :
American College of Physicians, National Health Service, Swiss Society of Urology
Niveau de preuve : essais cliniques randomisés
Guideline européenne
https://uroweb.org/guidelines/prostate-cancer
https://www.smartermedicine.ch/fileadmin/user_upload/Adaptionen/smartermedicine/Dokumente/Listen_Flyer_neu/SmarterMedicine_Flyer_F_web300.pdf

De manière plus générale, la fondation EVIPREV émet des recommandations fondées qu'il vaut la peine de consulter quand on reçoit une demande de bilan de santé.